vendredi 14 février 2014

SCC2/2 - A quoi peut bien ressembler un crapuleux ? Portrait du général***, prélat inquisiteur et persécuteur du Saint-Office, coupable de forfaiture et d'actes relevant de ce qu'il faut bien appeler le "banditisme juridique" ?


Quelques noms et portraits de crapuleux,  psychopathes pervers ou voyous sadiques, auteurs de faits relevant du brigandisme policier, sécuritaire, militaire en République autocratique du Luanongo ?  

Les crapuleux on en trouve un peu partout au Luabongo. Dans les différentes catégories de sorciers bien sûr (régaliens, feudataires, légataires, proconsulaires ou territoriaux)  mais aussi et, surtout, dans les "services", que ceux-ci soient "civils" ou "militaires"...

Je donnerai PARTICULIEREMENT en exemple le principal responsable des tribulations de Mopoie et Bangazegino, prélat inquisiteur et persécuteur du Saint-Office : le général*** dont je ne découvrirai pas le nom… Pas encore ! Pour l'instant !, tout en laissant traîner ici et là de nombreux indices permettant aux fins connaisseurs  du système sorcier de la République autocratique du Luabango de l'identifier avec certitude et très précisément. 

Le général*** est un prélat du Saint-Office de près d'un mètre 85, d'environ 60 ans, chauve et imberbe, aux yeux vifs... 
Mais son teint est bilieux et son air malsain : aurait-il, par inadvertance,  marché sur une mine ou  Mayi  ekufela mbwa ?, serait-il tombé dans l'eau où le chien s'est noyé ? Certains se posent la question.
Bien bâti en apparence mais avec plus de graisse que de muscle et dissimulant habilement son bide et sa tendance à l'embonpoint sous des vêtements bien taillés, ce prélat du Saint-Office se veut ou se croit très élégant et est toujours attentif à soigner son apparence, qu'il s'habille en costume-cravate ou en treillis militaire. 
L'individu porte habituellement des chaussures Weston ou Church, des lunettes à monture en or et se montre grand amateur de belles montres et d'appareils high-tech. 

Par ailleurs ce prélat n'aurait pas d'enfants connus, ce qui s'expliquerait, dit-on 
- Qui a dit quoi, Douchka ? Explique-toi !
- Teee ! Vie privée ya batu, oh !

par son état de santé ! 

Et ceci pourrait peut-être aider à expliquer cela : son inhumanité !
Le général*** est, en effet, réputé se repaître, de façon morbide, des traitements cruels et dégradants qu'il prend plaisir à faire subir aux victimes1 de ses inquisitions et de ses persécutions et se réjouir des tourments qu'il inflige à leurs familles à leurs proches et connaissances. On raconte, à ce sujet, que le général*** empeste habituellement l'antiseptique, le dentifrice et le déodorant et consacre beaucoup de temps à son hygiène corporelle, dentaire et vestimentaire... pour, dit-on encore, éviter les infections, la mauvaise haleine et les odeurs putrides dues à la fréquentation des salles de torture et des oubliettes sur lesquelles il exerce son autorité

Ce général tralala, cette espèce de « prélat domestique » ou d'évêque « in partibus », à la suffisance romaine, sans diocèse, sans paroissiens, sans troupes à commander et dont je ne dévoilerai pas le nom... Pour l'instant ! poursuit les héros de ce roman, Mopoie et Bangazegino, d'une haine féroce et implacable, rageuse et personnelle, une haine croissant à proportion de leur résistance.

Auditeur général ou substitut de l'auditeur général au sein du Saint-office, le général***, prélat perfide et mielleux, peut certes se prévaloir d'une certaine formation juridique... mais il considère que ses hautes fonctions et la confiance que lui porte la Haute Hiérarchie le placent au-dessus des lois et lui permettent de les transgresser impunément. C'est ainsi qu'il est connu notamment pour avoir, à de nombreuses reprises et sous différents prétextes, fait attribuer aux juridictions militaires sous son contrôle la compétence de juger des justiciables civils, pour avoir menacé d'enfermer à l'Université Libre de Makala les avocats de ses victimes qui se permettaient de contester et de contredire ses accusations mensongères et pour avoir, publiquement, ordonné aux magistrats du siège devant lesquels il requérait d'obéir à ses réquisitoires-commandements sous peine de briser leur carrière. Il est connu aussi pour être le scénariste2 de nombreux complots politiques montés de toutes pièces contre des opposants. Il est connu également pour être l'auteur, le co-auteur ou le complice de différents faits de criminalité policière ordinaire (arrestations illégales, emprisonnements arbitraires, faux en écriture, falsifications de procès-verbaux, fabrication de « preuves » et « découverte d'armes de guerre » lors de prétendues perquisitions, soustraction de pièces ou disparitions de dossiers, appropriation personnelle des biens saisis… Sans PV !, de ses victimes : véhicules, ordinateurs et appareils électroniques) ou de criminalité judiciaire ordinaire (denis de justice, manœuvres dilatoires opérées à la demande d'une « main obscure », jugements rendus sous influence).  
Il est connu surtout pour avoir régulièrement recours à des « techniques d'interrogatoire avancé » et pour confier à des instrumentistes répondant à ses ordres et relevant de son commandement, la tâche d'extorquer des « aveux » par la torture : matraques électriques enfoncées dans l'anus, écrasement des testicules, simulacre de mise à mort, enterrement vivant des prévenus et autres sévices physiques et mentaux.
Il est connu enfin pour continuer de s'opposer systématiquement à la libération de Mopoie et de Bangazegino, alors même qu'une loi d'amnistie a été votée par le Parlement et promulguée par la Haute Hiérarchie: 

"Après la loi d'amnistie = Avant la loi d'amnistie !" aurait-il l'habitude de claironner, en souriant avec arrogance.

Tel est le portrait du général*** (1)

Tadam tadaaam ! Batterie, tambours, trompettes et saxophones ! Guitares solos, guitares rythmiques et guitares basses ! Verckys vole comme un papillon et pique comme une abeille ! Franco attaaaque ! Bassines et casseroles, gongs et maracas, bouteilles de Mongonzo, klaxons, sifflets et sonnettes de vélo! Simaro Massiya Lutumba perpétue ! Zaïko Langa Langa, Papa Wemba, Evoloko Joker, Pépé Kallé, King Kester Emeneya, Werrason, JB Mpiana, Ferré Gola, Fally Ipupa et de nouveau Zaïko Langa Langa assurent ou disparai
ssent ! Cris des atalakus !  Ah tala ku, tala ku mama, zekete zekete ! Course au pouvoir, Mbiri-Mbiri, Kwiti-Kwiti, Nzinzi et Diarrhée verbale ! Vimba Vimba ! Mama Siska ye wana ! Ya Mado ! Ya Mado ! Djuna Djanana a pris du champ mais Sexion d'Assaut et Maître Gims (alias Gandhi Djuna) sont désormais- Des fois j'fais des choses que j'contrôle pas ! 
passés à l'offensive !
Bousculades à l'entrée et bagarres à la sortie du stade ! Explosion de pralines fourrées à la boule puante et lancer de cacas Molotov ! On va bien RIIIR !

Sauf le général***

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(1) Mais attention cependant ! 
Il est évident que les crapuleries d'État ou « sting operations » et autres agissements en marge de la loi conçus et mis en œuvre par le général*** ont évidemment été commandités ou, à tout le moins tolérés ou couverts, par différents sorciers des premiers cercles (les régaliens et les feudataires membres du Grand Conciliabule, voire par la Haute Hiérarchie elle-même) dont j'évoquerai également le rôle pervers ou malsain mais que je me retiendrai… Toujours pour l'instant !, de citer nommément. Et qui sauront certainement se reconnaître, sans que je doive leur tenir la main ou leur faire un dessin.

Attention aussi ! Il ne faut pas lire ce qui n'est pas écrit ! Tous les agents du Saint-Office ne sont pas des crapuleux. Tous ne se rendent pas coupables de banditisme juridique. Tous ne commettent pas des crimes dans l'exercice de leurs fonctions. Tous ne trahissent pas les devoirs de leurs charges et ne sont pas des maniganciers et des corrumpus, des malades mentaux et des psychopathes pervers comme notre général***  
Tel n'a jamais été le cas, par exemple et tout spécialement, de Pierre Akele Adau… Un prélat supérieur du Saint-office dont je me plais à citer le nom et à qui je rends particulièrement hommage !qui a commencé sa carrière au parquet militaire et l'a terminée au siège, à la présidence de la Haute Cour Militaire. Pierre Akele Adau a accédé au grade de colonel au sein du Saint-Office avant de démissionner de ses fonctions dans ce corps pour pouvoir poursuivre sa carrière universitaire sereinement et en toute liberté . Docteur d’État en droit pénal et criminologie, professeur titulaire à l'Université d'Expo (alias Mboki) et professeur visiteur à la Sorbonne, Pierre Akele Adau appelait régulièrement, au respect de la loi et, particulièrement, de la Constitution et suggérait plutôt de « remanier le jeu socio-politique ». Il invitait les sorciers en place à « se mettre à l'abri du soupçon d'accaparement de la souveraineté nationale qui appartient au peuple », s'indignait notamment (entre autres déviations malsaines) du refus des juridictions militaires de laisser les justiciables civils hors de portée de leur compétence personnelle et rappelait, en tant que spécialiste du droit pénal, que les violations délibérées de la Constitution, le refus de donner leur plein effet à certaines de ses dispositions et les « coups d’État constitutionnels » sont constitutifs de l'infraction de haute trahison





Ndlr : Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/








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