Où suis-je ?
Et j'en suis où ?
Une petite porte s’est entrouverte en fin d'après-midi : je dispose enfin d'un n° de téléphone. Il était temps ! Je commençais à me morfondre, à régresser, à décliner, à dépérir ! Mais je n’arrive quand même pas à joindre ma femme mariée au Royaume de Jupiler, ni sur son fixe, ni sur son portable...
Et ma connexion internet, activée depuis quelques heures, est absolument catastrophique... pire que dans le ville-duché d'Expo (alias Mboki, lokola "Mboka ya ba ndoki") dans ses plus mauvais jours.
Sur G-mail... Quand je parviens à y accéder !, j'arrive à lire les « objets » des messages qu'on m'envoie mais je n'arrive pas à les ouvrir et je dois me contenter d'en deviner le contenu. Seuls quelques messages complets me parviennent... Au compte-goutte de chez goute à goutte !, sur Windows Live Mail. J'apprends tout de même que notre fils Mboyo, alias ISO 31000, a changé d'adresse électronique et que « tout va bien à bord » et que, en République autocratique du Luabongo, Mopoie et Bangazegino, deux des principaux personnages de mon roman toujours inachevé, continuent d'être à la merci des sorciers, des "services" et des crapuleux...
Rescapé d'une histoire mal écrite ou mal engagée et traqué par les "services", j'ai dû changer précipitamment de siècle et de continent, quitter la châtellenie d'Awel (exfiltré dans une armoire) et me réfugier en catastrophe à Djaba, dans la République d'Awoyo... d'où je disposais d'une vue privilégiée sur la République autocratique du Luabango. Et ma praline est devenue mon roman lui-même : le roman-réalité comme moyen de combattre le système sorcier quand tout le reste a échoué.
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